Relevés et fouilles

Fouilles de Schiaparelli

Fouilles de Schiaparelli

Au siècle dernier, Les pionniers de l’égyptologie (R. Hay de Linplum en 1826, J.-G. Wilkinson en 1828, J.-F. Champollion et I. Rosellini en 1829, K.-R. Lepsius en 1844, puis H. Brugsch en 1854) ont prospecté les tombes accessibles (moins d’une vingtaine) de la Vallée et ont consigné dans leurs carnets, les premiers relevés architecturaux et épigraphiques. En 1903, la nécropole des Reines devient une concession archéologique italienne : E. Schiaparelli et F. Ballerini (auxquels succèdera plus tard G. Farina) y conduisent, pour le Musée de Turin, plusieurs campagnes qui mènent à la découverte de nouvelles tombes : celles, entre autres, de  Nefertari, épouse de Ramsès II [VdR 66], des princes Amon-(her)-khepshef [VdR 55], Khaemouaset [VdR 44] et Seth-her-khepshef [VdR 43], fils de Ramsès III. Quelques tombes-puits de la XVIIIème dynastie sont également dégagées à cette époque, par la même Mission : celles du vizir Imhotep [VdR 46], de la princesse Ahmès [VdR 47], du chef des écuries Nebiri [VdR 30], du prince Ahmès [VdR 88]. Abandonnées en 1937, les fouilles sont reprises par une équipe scientifique franco-égyptienne (URA 1064 CNRS-CEDAE) en 1970 et connaissent surtout un important développement à partir de 1984. Les recherches, en majeure partie financées par un mécénat privé (Donation Ford de Maria) permettent, dès lors, l’exploration systématique de toutes les sépultures recensées et la mise en valeur progressive de la nécropole.